Editorial - Décembre 2018

entreplaineetvolcans en langues étrangères


J’ai créé une rubrique, sur la home page, consacrées aux pages traduites en langues étrangères.



Étant convaincu que le classement au Patrimoine Mondial de l’Unesco de la Chaîne des Puys et de la faille de Limagne était une chance pour le développement économique touristique de la région (je puise dans mon expérience de journaliste spécialisé en Tourisme et Aménagement du Territoire), j’estime nécessaire d’exploiter la puissance des sites internet, blogs, réseaux sociaux dans la communication directe des producteurs de biens et de services touristiques (concepts pris au sens large, puisque j’y inclus le commerce, l’artisanat, l’agro-alimentaire…) en direction des consommateurs potentiels indépendamment de la communication institutionnelle (fruit de mon expérience de médiateur numérique et d’ancien rédacteur en chef d’une news-letter consacrée aux usages non-marchands du digital).

Offrir des contenus aux producteurs de biens et de services


Un site internet ou un blog n’existe, dans les moteurs de recherche (Google, Bing, Qwant…) qu’à partir du moment où ils sont capables de diffuser une information originale et réactualisée. A rester trop statiques, de nombreux sites ont plus que difficultés à apparaître efficacement dans les meilleurs réponses aux requêtes fait pas les internautes.

Les contenus du wiki, placés sous licence Creative Commons CC BY SA autorise tout un chacun, en respectant l’esprit de la licence, de réinsérer sur son site ou son blog librement et gratuitement.

Une anecdote :

En 2011, à l’occasion des Premières assises de la Médiation numérique, j’ai eu l’occasion de prolonger mon séjour en séjournant dans un petit village de vacances dans la baie de Propriano. En discutant avec le propriétaire, j’ai découvert que celui-ci était entrain de faire refaire son site par un prestataire de services.
Un des motifs de ce séjour était la visite du site archéologique de Filatosa qui, lui, dispose d’un magnifique site, puisque monument national, il bénéficie des concours de la puissance publique et de la recherche.
Interviewant les deux responsables, l’hôtelier et le directeur du site, j’ai posé deux questions, la première, à l’hôtelier : « Est-il selon vous possible pour votre site internet de faire la promotion du site archéalogique ? », au scientifique (ou administrateur) « Serait-il concevable, qu’au milieu de vos pages consacrée à votre monument, on en trouve une (ou plusieurs) indiquant aux touristes qui souhaiteraient le visiter, indiquant dans un rayon de 5 km les hébergements accessibles à des randonneurs, dans un rayon de 15 km accessibles à des cyclistes, dans un rayon de 30 km, accessibles aux touristes motorisés ? » J’obtins en 2011 deux réponses positives.
Nous sommes en 2018, je viens de tester le site de Filatosa – il fait la promotion de son propre parc d’hébergement. J’ai testé quelques villages de vacances du coin (ne me souvenant plus du nom et de l’adresse de celui dans lequel, j’avais séjourné), j’y trouve les horaires, les prix, les services, des photos fort engageantes des chambres, des menus…. Mais de l’environnement touristique, nada.



J’ai pu passer facilement, en 1999, du statut de journaliste spécialisé en « Tourisme et Aménagement  touristique » à celui de journaliste spécialisé en « Usages non-marchands du Digital » en faisant le constat que le touriste comme la personne qui surfe sur le web ont exactement les mêmes pratiques. L’un comme l’autre il entre par une porte : - le moteur de recherche, le portail de la ville, un annuaire,.. pour l’internaute, puis il se déplace, suivant son souhaite d’une manière plus ou moins aléatoire sur la toile, - l’aéroport, la gare, l’hôtel, le village de vacances, le restaurant, l’Office de tourisme… pour l’autre.

Dans le monde réel, on pourrait dire que la jonction entre la porte et son environnement est faite via les flyers et autres guides (encore qu’il faille nuancer, combien de fois me suis-je trouvé dans la situation récente vécue dans un hôtel de Moulins (Allier) où, cherchant des renseignements sur le Musée du Costume de Scène et la Prison de la « Mal Coiffée », j’ai été mieux informé sur les visites possibles dans le cadre de la production du Saint-Nectaire.)

Dans le virtuel, le lieu où le touriste s’informe, prépare ses vacances, là, la majorité des sites restent auto-centrés. Si je m’en tiens à l’exemple de l’hôtel, j’ai plaisir à être informé de la qualité des chambres de celui-ci, de la qualité de ses chambres, des services offerts, des coûts… mais si je suis actif, j’aime aussi pouvoir avoir des ouvertures sur ce que je peux découvrir quand je ne suis pas entrain de dormir et de manger. J’ai ouvert la porte d’ l’hôtel, pourquoi celui-ci ne pourrait-il pas m’ouvrir des portes sur son territoire, son histoire, ses coutumes et ses traditions, ses recettes, ses monuments.

On m’a fait plusieurs objections dont quatre majeures :

  • Ce n’est pas mon job, j’ai déjà trop à faire. Respectable mais erroné. Il n’est pas demandé au prestataire de biens ou de services de créer des contenus qui ne le concerne pas. Partant du principe que celui qui parle le mieux d’un sujet est celui qui le connaît, on pourrait attendre de lui qu’il produise ses propres contenus et, qu’en échange, il soit en capacité de réutiliser ceux des autres qui eux parlent de ce qu’ils connaissent. Exemple : Dans une logique de commerce de proximité, le primeur n’est-il pas le portail des maraîchers qu’il distribue. Échange de services : je parle des produits que vous créez, vous parlez de moi qui les distribue.
  • Je ne sais pas faire. Respectable mais erroné. Il suffit de demander de l’aide.
  • Je n’ai rien à faire du numérique : Respectable mais erroné. Il y a un peu plus d’un siècle, quelques villes françaises ont voulu éviter pour des mauvaises et variées, l’introduction du Chemin de fer en leur coeur, le meilleur exemple est sans doute la Ville d’Orléans. Aujourd’hui, la porte d’entrée est la Gare des Aubraies à quelques kilomètres du centre ville. La ville ne s’est jamais remise de ce choix. Autre anecdote : les sénateurs français ont, à l’apparition du téléphone, tenter d’en empêcher le développement au motif « Que la femme allait pouvoir converser avec son amant (sic) ». Comptez le nombre de téléphone que vous avez aujourd’hui dans votre foyer !
  • D’autres le font pour moi : Respectable mais erroné. Tous issus, peu ou prou, d’une formation littéraire (même les scientifiques rédigent), nous avons appris que la répétition est mauvaise… et de courir à la chasse au synonyme. Mais, le monde de l’information est un monde de redondance pour de multiples raisons : nous n’accédons pas tous de la même manière à « une » information, l’information est plus ou moins complète, plus ou moins fiable. Qu’un annuaire affiche tout vos contenus dénotés (adresses, heures d’ouvertures), qu’un journaliste ait fait un papier votre histoire ou une de vos réalisation, que votre site internet ou votre affiche le © Reproduction Interdite, cela ne suffit certainement pas. Tous médiateurs, nous avons tous besoin de contenus (textes, photos, vidéos, 3D…) librement réutilisable. La meilleur solution est encore de livrez vous même les contenus que vous souhaitez voir distribuer via un outil (qui n’est rien de plus qu’une base de données) à travers lequel s’échangent ces données (little ou big data).

Se faire aider, dans sa communication numérique par sa famille, ses clients, des inconnus


Si les institutionnels, les associations, les entreprises (de la TPE aux plus grands groupes) maintiennent des sites internet, des blogs… la majeur partie de la communication numérique des individus passe aujourd’hui par les Réseaux sociaux qui ne se limitent pas à Facebook, Twitter, Instagram...
Personnellement, je le regrette, car cela tend à une diminution, une stéréotypie et un manque de fiabilité des contenus diffusés, à tel point que la plus part des réseaux cherchent des moyens de ramener les utilisateurs vers le contenus (ou point d’envisager la disparition de la fonction « like » au profit du commentaire.

On a souvent dit que la meilleure communication était le « bouche à oreille », mais dans un monde où les lieux de socialisation ont tendance à disparaître, ce « bouche à oreille » n’est plus souvent qu’une collection d’injonctions par manque de temps, de culture, de temps. Une base de données partagée de contenus peut redonner du sens « au bouche à oreille numérique » : je partage avec mes amis, voir des inconnus (qui s’ils sont intéressés partageront à leur tour), des histoires, des images, ces savoirs, des couleurs, la vie en quelque sorte.

Anecdote : J’ai appris, il y a déjà longtemps, à l’époque où Internet n’existait pas mais qu’un auteur comme Marschall Mc Luhan écrivait «  Guerre et Paix dans le village planétaire » ou John Brunner « Tous à Zanzibar » (prévison scientifique comme romanesque de la toile) qu’il existait entre sept et neuf connections entre deux individus dans le monde.

Aujourd’hui, avec la généralisation des voyages, d’abord, le numérique, ensuite, il n’y en a plus guerre, que trois, deux, voir même une : Je me fais fort de fait connaître le Gaperon aux indiens Mundurucu (1 500 âmes en voie de disparition au coeur de la forêt amazonnienne) facile, mon binôme universitaire travaille avec ces indiens, nous nous suivons sur les réseaux sociaux, les indiens le suivent aussi. Il est peu probable que ces indiens ne goûtent jamais au Gaperon, il pourrait être possible, qu’au contraire, nous soyons un jour amené à leur acheter (commerce équitable s’entend), les vêtements qu’ils réalisent à partir d’écorces.

Pour en arriver au langues étrangères


Ce qu’il est possible de faire avec une des populations les plus éloignées de nous en terme de richesse, de culture, il est impératif de le faire avec d’autres avec lesquelles nous sommes moins éloignées.

Partant du fait que je sais ce qu’est un tropisme, un intérêt restreint ou particulier, j’ai pris le parti de profiter de la nomination du Parc des Volcans et de la faille de Limagne au Patrimoine mondiale de l’Unesco, pour élargir, via les réseaux sociaux, le lectorat du wiki.

Pour avoir un peu voyagé dans le monde, pour avoir un frère géologue, je sais la fascination qu’exerce le monde des Volcans sur les hommes.

Le « Monde Maritime » profite depuis longtemps de cette forme de tropisme, j’en veux pour preuve un simple exemple : le nombre de rassemblement de bateaux existant dans le monde (il suffirait probablement de compter le nombre de rassemblements existants en France en le multipliant par le nombre de pays ayant une vitrine maritime en y ajoutant, au moins, la Suisse et l’Érythrée – pays participant régulièrement au grand rassemblement qu’est « Les Tonnerres de Brest »

S’il existe un « Monde Maritime », profitons du « Monde des Volcans » et il est vaste :

  • Ceinture de l’Océan Indien
  • Ceinture du Pacifique
  • Ceinture de la Méditerranée

sans compter les divers et variés

  • Icelande
  • Açores
  • Balkans
  • Caucase

et les isolés.



Une diversité de langues, de pays, de traditions, de cultures, de…

Une fois encore le monde du numérique nous offre des outils que nous serions bien bêtes de ne pas utiliser : la traduction automatique

Pour avoir utilisé un des premiers outils de traduction créés : le traducteur 101 canadien, je sais les progrès qui ont été fait et ceux qui restent à faire.

Si j’emploie le traducteur de Google (tout en ayant connaissance et des limites du traducteur et des problèmes posés par les GAFA), c’est que je ne peux m’interdire un outil qui est performant et … bon marché – je suis prêt à écouter et discuter toutes les objections -

La logique collaborative du wiki permet, par expérience, de corriger les limites du traducteur (quand je traduit un texte dans une langue qui ne m’est pas familière, je demande à mes interlocuteurs de me faire part de leurs corrections et remarques, sinon, pour les langues les plus usuelles, le contrôle est plus facile).

Aussi, sur le wiki, vous trouverez

dans diverses langues.

Et ce n’est qu’un début.

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