Les métiers d'art en danger font appel aux financements participatifs : C'est le cas des métiers de la Pierre
Au moment où sont
posés les problèmes de la transition énergétique, au moment où
potentiellement, le parc des Volcans d’Auvergne et la faille de
Limagne peuvent faire de notre région, un des pôles d’excellence
et de compétitivité du renouveau des usages produits volcaniques,
les politiques publiques en matière de formation en général,
d’apprentissage en particulier, sont complètement aberrantes.
Voir :
Alternatives Economiques
C’est dans ce
contexte quel l’IMAPEC en est réduit à faire appel au financement
collaboratif pour continuer à maintenir des métiers qui sans son
action finiront pas disparaître.
Nous arrivons à la fin de la campagne de recherche de financement, il reste très peu de jours. Mais, après des messages de soutien, des actions auprès des pouvoirs publics ne sont jamais inutiles
On a vu les effets du numérus clausus médicale sur l’accès au soin des français. Mais, au train où vont les choses, on ne manquera pas seulement de médecins, des compétences séculaires en viennent à disparaître. Un a vu l’effet des délocalisations sur la permanence de certains métiers au point que, quand il est économiquement nécessaire de les relocaliser, les compétences ont été perdues (comme celles de la céramique) et que le temps qu’elles soient reconstituées, des pays comme les pays asiatiques, savent être à la pointe du projet tout en continuant à entretenir leurs pratiques traditionnelles
On a vu les effets du numérus clausus médicale sur l’accès au soin des français. Mais, au train où vont les choses, on ne manquera pas seulement de médecins, des compétences séculaires en viennent à disparaître. Un a vu l’effet des délocalisations sur la permanence de certains métiers au point que, quand il est économiquement nécessaire de les relocaliser, les compétences ont été perdues (comme celles de la céramique) et que le temps qu’elles soient reconstituées, des pays comme les pays asiatiques, savent être à la pointe du projet tout en continuant à entretenir leurs pratiques traditionnelles
(voir la politique des Trésors Vivants :
Liste des trésors nationaux vivants du Japon (artisans))
).
Sommes nous capables de produire une telle liste ?
Alors, prenez le
temps de lire le communiqué de l’IMAPEC et de consacrer quelques
euros à la défense d’un métier d’art qui a probablement plus
d’avenir qu’on ne le pense.
(NDLR : Petit
fils d’un ingénieur céramiste qui installa le premier four à
Poterie à l’Ecole des Beaux-Arts de Clermont, qui donna au Trésor
Vivant qu’était Fernand Auteroche, ses premiers cours de dessin en
1929,
De la pierre de Paugnat à la Pierre de Volvic from Claude Virlogeux on Vimeo.
qui avait juste avant la guerre un énorme projet d’usage pour la Pierre de Volvic, qui travailla jusqu’à son suicide dans les geôles du SD avec sa femme, agrégée de physique, sur les questions posées par les émaux et la lave émaillée, je ne pouvais que souscrire à cet appel. Je le fais avec un peu de retard du à un épisode grippal assez pénible… Quant à ma participation, elle se fera en dehors d’Internet, les cordonniers étant toujours les plus mal chaussé (ayant, comme journaliste travaillé pour une agence de développement – ARTESI Ile-de-France devenue par la suite La Fonderie, agence numérique Ile-de-France - ayant signé une convention avec Ulule pour le développement des financements participatifs.).
De la pierre de Paugnat à la Pierre de Volvic from Claude Virlogeux on Vimeo.
qui avait juste avant la guerre un énorme projet d’usage pour la Pierre de Volvic, qui travailla jusqu’à son suicide dans les geôles du SD avec sa femme, agrégée de physique, sur les questions posées par les émaux et la lave émaillée, je ne pouvais que souscrire à cet appel. Je le fais avec un peu de retard du à un épisode grippal assez pénible… Quant à ma participation, elle se fera en dehors d’Internet, les cordonniers étant toujours les plus mal chaussé (ayant, comme journaliste travaillé pour une agence de développement – ARTESI Ile-de-France devenue par la suite La Fonderie, agence numérique Ile-de-France - ayant signé une convention avec Ulule pour le développement des financements participatifs.).
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L’IMAPEC (Institut
des Métiers d’Art de la Pierre et de la Construction), ancienne
EDAV (Ecole Départementale d’Architecture), de VOLVIC (63530),
propose des formations professionnelles continues qualifiantes, ainsi
que des cours et sessions d’initiation aux métiers de Tailleur de
pierre, Graveur sur pierre, Sculpteur sur pierre et Emailleur sur
Lave (reconnus en tant que métiers d’art par arrêté du 24
décembre 2015).
L’IMAPEC reste à
ce jour le seul et unique centre de formation professionnelle
certifié des Emailleurs sur Lave, en France, délivrant, au terme
d’une formation d’environ 1400 heures,le Titre Professionnel
d’Emailleur sur lave, de niveau IV, inscrit au RNCP et reconnu par
l’Etat. L’école peut être fière de former à l’excellence de
futurs professionnels dans ce domaine : 100% de réussite aux examens
depuis 3 ans et plusieurs mentions « très bien » attribuées.
Depuis 9 ans, la
gestion de l’école a été reprise par l’association TRACES DEPIERRE, constituée de bénévoles, soucieux de voir se poursuivre
l’œuvre de formation professionnelle proposée dans le
domaine des métiers
d’art par cet organisme (l’un des plus ancien centre de formation
encore en activité pour les métiers de la taille, la gravure et
l’émaillage sur lave).
Le bureau de
l’association est aujourd’hui constitué de
- Jean Mialier, Président
- Gilles Anzur, Vice-Président
- Jean-Pierre Naud, Secrétaire
- Claire Agbessi, Secrétaire Adjointe
- Elodie Pirot, Trésorière
- Nicolas Clayette, Trésorier Adjoint
Malgré toute
l’énergie, la bonne volonté et une gestion « en bon père de
famille » (auvergnat de surcroît) garanties par les membres actifs
de l’association, l’école se trouve confrontée à plusieurs
difficultés, qui mettent en péril la poursuite à court terme de
ses activités :
- le manque de trésorerie et le versement différé du financement des formations actuellement assurées (solde perçu 6 mois après la fin des formations)
- la réforme des certifications (suppression du CAP de graveur sur pierre)
- la réforme de la formation professionnelle qui n’a pas encore donné lieu à l’établissement clair de nouvelles mesures mettant en suspens les demandes des candidats potentiels
- la réduction des financements de formation professionnelle (fusion de la région Auvergne et Rhône-Alpes qui implique désormais une gestion décentralisée à Lyon des demandes) et d’une manière plus globale, la réduction drastique de toutes les subventions publiques nationales ; la suppression du Congé Individuel de Formation (CIF) qui nous permettait de former des salariés en reconversion professionnelle
- la nécessité de remplacer le matériel vétuste, voire défectueux, et de doter l’école des outils, matériels, logiciels… (pour exemple : le four de cuisson d’émaillage est hors-service et fait l’objet d’une demande de subvention spécifique auprès de la Mairie de VOLVIC, qui étudie actuellement la possibilité d’inscrire des crédits spécifiques sur son budget 2019 ; le coût de ce dernier est estimé à 12 000 €)
- la nécessité d’engager un plan de communication avec des outils adaptés et efficaces (site internet, plaquettes, et moyens de diffusion)
L’IMAPEC dispose
d’un poste salarié permanent de Secrétaire/Assistante de
Formation (à temps non complet) et de plusieurs postes salariés
d’enseignants . Mais ces postes sont en sursis, faute d’une
trésorerie suffisante pour « attendre » le règlement des sessions
achevées ou l’engagement des organismes de financement de
formation professionnelle dans le nouveau contexte de la réforme.
A l’aube du 200ème
anniversaire de son existence (l’école a été créée en 1820 par
Gilbert J.G. Chabrol de Volvic), l’école aura permis à quelques
milliers de personnes de s’initier ou se former aux métiers de la
pierre, sans jamais accuser d’année de fermeture. La plupart
d’entre eux sont aujourd’hui des professionnels, artisans des
Métiers d’Art, installés sur l’ensemble du territoire national,
ou gravitent autour des métiers de la restauration, de la
décoration, du funéraire….
L’école a été
le lieu de passage et d’apprentissage de la plupart des tailleurs
et graveurs qui ont réalisé et constitué le patrimoine régional
en pierre de Volvic (monuments, fontaines, éléments
d’architecture…).
Le savoir-faire
transmis depuis deux siècles est menacé d’extinction faute de
soutiens et de moyens, alors même que les besoins en professionnels
qualifiés ne cessent de croître.
L’école n’est
pas qu’un patrimoine, c’est aussi une institution d’avenir pour
le renouveau des Métiers d’Art.
Toutefois, pour
dispenser une formation à la pointe de la technologie et favoriser
l’innovation et la créativité des futurs professionnels, l’école
a besoin d’investir dans un équipement adapté, du matériel et
des outillages performants. De nouvelles technologies permettent
aujourd’hui de travailler la pierre mais celles-ci nécessitent un
investissement lourd que ne peut pas se permettre l’association.
Les fonds publics se
raréfient et dans ce contexte de restriction budgétaire, les petits
établissements culturels, bien que porteurs de valeurs et
savoir-faire essentiels, se trouvent les premiers sur la liste des
laissés-pour-compte….
Seule la mairie de
VOLVIC, par la mise à disposition des locaux et fluides, une
subvention annuelle de 5 000 € et un suivi permanent des actions,
concourt financièrement et moralement au fonctionnement continu de
la structure. Quoique ces efforts soient loués par l’association,
ils restent toutefois très insuffisants pour permettre à l’école
de fonctionner, une année durant.
- Parce que les pouvoirs publics, notamment à l’échelle régionale et nationale, ne font pas de la préservation de cette école – et plus généralement du soutien aux Métiers d’Art - une priorité,
- Parce que les membres actifs de l’association TRACES DE PIERRE ne peuvent se résoudre à voir disparaître la richesse humaine, patrimoniale et le savoir-faire transmis dans les murs de cette école depuis bientôt deux siècles,
- Parce que chaque contribution, aussi modeste soit-elle, peut permettre d’impulser le souffle et les moyens nécessaires à la préservation de ce lieu de mémoire et de transmission,
le bureau de
l’association a décidé de lancer une campagne de financement
participatif.
D’avance MERCI
de votre soutien et de votre engagement en faveur des métiers d’art.
A court terme, faire
face à l'urgence de trésorerie, au maintien des emplois
(administratif et pédagogiques) et aux réparations des matériels
défectueux (four de cuisson émaillage, matériel de gravure et
taille). (environ 20 000 €)
A moyen terme,
remplacer le matériel informatique (poste administratif) et
développer un plan de communication efficient (plaquettes et
supports web). (environ 15 000 €)
A long terme,
équiper l'établissement de matériel récent et performant
(notamment logiciels de dessin assisté, matériel de taille
assisté...). (environ 20 000 €)
À propos du porteur
de projet
La gestion de
l'établissement est aujourd'hui portée par des bénévoles de
l'association TRACES DE PIERRE, qui ne peuvent se résoudre à fermer
l'établissement, chargé d'Histoire et porteur d'avenir pour les
Métiers d'Art.
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